LA LETTRE DE LA CITOYENNETE
NATIONALITE, DROIT DE VOTE DES RESIDENTS
ETRANGERS
Parmi les nombreuses manœuvres pour garder le pouvoir au Zimbabwe, le président réélu Robert Mugabé a fait passé en 2001 une loi donnant aux double-nationaux jusqu'au 6 janvier 2002 pour renoncer jà leur seconde nationalité ou, si non, perdre la nationalité zimbabwéenne.
C'est ainsi que Sir Garfield, âgé de 93 ans vivant au Zimbabwe depuis 1934, Premier ministre de ce qui était à l'époque la Rhodésie du Sud entre 1953 et 1958 et sénateur après l'indépendance de 1980 à 1985, a été privé de vote à l'élection présidentielle. Sir Garfield a été un des leaders des droits civiques pour la majorité noire, n'avait pas été réélu Premier ministre à cause de ses positions progressistes et fut même emprisonné durant les années 1970.
Il n'a pas voulu se couper de ses racines et renoncer à sa nationalité néo-zélandaise.
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