NATIONALITE, DROIT DE VOTE DES RESIDENTS ETRANGERS
Jean-Pierre
Chevènement,ministre de l'Intérieur et des Cultes
"J'ai toujours été partisan
de rendre les naturalisations plus faciles et de permettre aux jeunes nés
en France d'être reconnus comme citoyens français. Depuis
que les étrangers communautaires ont le droit de voter aux élections
municipales, je vois mal pourquoi et comment on pourrait tenir écartés
les étrangers non communautaires, c'est-à-dire pour l'essentiel
maghrébins, qui ont avec la France une histoire commune très
forte. J'ai proposé qu'à partir du renouvellement de la carte
de séjour de dix ans, ils puissent participer aux élections
locales. Le Monde - 19.02.2000
Monique
Chemillier-Gendreau, professeur de droit à l'Université Paris
VII
"En ouvrant les élections locales
aux étrangers communautaires et à eux seuls, l'Europe a exprimé
une conception aristocratique des rapports politiques valables seulement
entre peuples d'élite. Serait-il scandaleux qu'un étranger
participe aux élections de son pays par fidélité à
sa communauté d'origine et à celles d'ici par intérêt
pour la vie politique de sa communauté d'implantation ?." Le Monde
diplomatique - janvier 2000
Gilles de Robien, député-maire
d'Amiens, porte-parole de l'Union pour la démocratie française
(UDF)
"... le droit de vote n'est qu'un outil
; c'est un signe, une première étape vers l'intégration.
Mais en soi, ce n'est pas la panacée : il faut que, derrière
la démocratie locale suive et que les étrangers soient associés
à la vie de la cité". Télérama - 1 mars 2000
Lettre de la Citoyenneté n°44 : SOMMAIRE
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