LA LETTRE DE LA CITOYENNETE

NATIONALITE, DROIT DE VOTE DES RESIDENTS ETRANGERS


20F 7° année -N°44 - MARS-AVRIL 2000

ILS ONT DIT

Jean-Pierre Chevènement,ministre de l'Intérieur et des Cultes

"J'ai toujours été partisan de rendre les naturalisations plus faciles et de permettre aux jeunes nés en France d'être reconnus comme citoyens français. Depuis que les étrangers communautaires ont le droit de voter aux élections municipales, je vois mal pourquoi et comment on pourrait tenir écartés les étrangers non communautaires, c'est-à-dire pour l'essentiel maghrébins, qui ont avec la France une histoire commune très forte. J'ai proposé qu'à partir du renouvellement de la carte de séjour de dix ans, ils puissent participer aux élections locales. Le Monde - 19.02.2000

Monique Chemillier-Gendreau, professeur de droit à l'Université Paris VII

"En ouvrant les élections locales aux étrangers communautaires et à eux seuls, l'Europe a exprimé une conception aristocratique des rapports politiques valables seulement entre peuples d'élite. Serait-il scandaleux qu'un étranger participe aux élections de son pays par fidélité à sa communauté d'origine et à celles d'ici par intérêt pour la vie politique de sa communauté d'implantation ?." Le Monde diplomatique - janvier 2000

Gilles de Robien, député-maire d'Amiens, porte-parole de l'Union pour la démocratie française (UDF)

"... le droit de vote n'est qu'un outil ; c'est un signe, une première étape vers l'intégration. Mais en soi, ce n'est pas la panacée : il faut que, derrière la démocratie locale suive et que les étrangers soient associés à la vie de la cité". Télérama - 1 mars 2000


Voir aussi n°41 : ILS ONT DIT

Lettre de la Citoyenneté n°44 : SOMMAIRE

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