LA
LETTRE DE LA CITOYENNETE
Nationalité, droit de vote des résidents
étrangers
20F
5° année -N°27 - MAI - JUIN - 1997
Bonnes lectures : Le bilan des politiques de l'immigration depuis
1974 est maigre, le déficit démocratique est important. Mais
il est sans doute possible encore de changer de cap. Pour cela, la citoyenneté
apparaît aux auteurs comme un passage obligé, essentiel, fondateur
d'un autre rapport entre le politique et les étrangers établis
en Belgique.
La Belgique et ses immigrés. Les politiques manquées
- Ed. De Boeck Université, Bruxelles, 1997
Hommes et Migrations n°1206 - mars-avril 1997 :
Citoyenneté
Sans Frontières
Ce numéro explore les trois niveaux de citoyenneté -
local, national, mondial - à travers les interventions citoyennes
des individus et des associations pour le développement en Afrique,
l'évolution des démarches associatives de l'immigration,
la place accordée au non-national en Europe.
L'époque est marquée par l'incertitude, la difficulté
de définir un cadre de citoyenneté mondiale qui soumette
la mondialisation version éco-entrepreneuriale : comment faire du
migrant un sujet plus décisif que les capitaux ? L'initiative citoyenne
au niveau local, là où les rapports entre les hommes ne sont
plus trop médiés par les institutions : mais comment intervenir
dans ces dernières où le pouvoir est (avec les CA des multinationales).
Ce point reste à traiter.
Côté France, B. Hérisson met en lumière
la primauté de la citoyenneté, attribut constitutionnel et
non pas simple appendice de la nationalité, entre 1789 et 1804 et
non pas seulement dans l'utopique Constitution de 1793. Il faut y revenir
:
"Tout étranger peut acquérir la nationalité française...".
Les conditions doivent être fixées dans la loi et non pas
laissées aux humeurs de l'État et de l'Administration.
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