4€ 18e année N°106 JUILLET - AOUT 2010
Lors d’une manifestation dans les rues de Beyrouth suivie d’un « tribunal du peuple » le 20 juin, les
Libanaises mariées à des étrangers ont dénoncé bruyamment la loi discriminatoire qui les empêche
de transmettre leur nationalité à leurs enfants (voir La lettre n° 99, 100 et 104).
Si le gouvernement libanais rechigne à changer une loi datant de de1925, ce serait pour empêcher la
naturalisation de réfugiés palestiniens et préserver l’équilibre confessionnel du pays. Une femme sur
cinq mariée à un étranger serait mariée à un Palestinien et 77 000 personnes, femmes, maris et
enfants confondus, seraient affectées par la loi de 1925.