NATIONALITE, DROIT DE VOTE DES RESIDENTS ETRANGERS
15
ans après la marche
Les
héritiers de la "marche pour l'égalité et contre le
racisme" se sont réunis dans les locaux de la radio "beur FM" pour
célébrer le 15ème anniversaire de leur arrivée
à Paris le 2 décembre 1983. Ils ont demandé l'introduction
au niveau européen du droit de vote des étrangers aux élections
locales et la promotion en position éligible de candidats issus
de l'immigration par tous les partis politiques.
Elections
municipales
Le
décret modifiant le code électoral et relatif à l'exercice
par les citoyens de l'Union européenne résidant en France,
autres que les ressortissants français, du droit de vote et d'éligibilité
aux élections municipales est paru au Journal Officiel du 10 décembre
98. Il apporte des précisions sur les documents officiels exigés
pour les candidats à l'éligibilité.
Arcueil
Sur
la proposition de son maire "divers gauche" Daniel Breuiller, le conseil
municipal d'Arcueil a voté un vœu demandant le droit de participer
aux prochaines élections municipales pour tout étranger présent
sur le territoire de la commune depuis au moins 2 ans, quelle que soit
sa nationalité. "Ils envoient leurs enfants dans nos écoles,
font travailler notre économie locale, participent à la vie
associative, il est donc normal qu'ils donnent leur avis sur les choix
arrêtés par la commune" a dit le maire qui applique dès
à présent ce principe de vote des immigrés aux assemblées
de quartier.
Nouvelle
Calédonie (suite)
Ë
la suite du référendum du 8 novembre (voir La Lettre n¡
36), les projets de lois relatifs à la Nouvelle Calédonie
ont été adoptés à l'unanimité par l'Assemblée
nationale le 21 décembre. Après un accord politique entre
le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS) et le
Rassemblement du Peuple Calédonien et Républicain (RPCR),
le corps électoral restreint admis à participer aux prochaines
élections territoriales a été élargi : pour
voter, il faudra justifier d'une domiciliation depuis 10 ans en Nouvelle
Calédonie.
Nationalité
116
194 personnes ont acquis la nationalité française en 1997,
6 % de plus qu'en 1996 : 60 485 sont devenues françaises par la
voie de la naturalisation, 32 518 grâce à la "manifestation
de volonté" instaurée par la loi du 22 juillet 1993, 23 191
par "déclaration", essentiellement à la suite d'un mariage
avec un(e) Français(e).
49% des jeunes de 16 ans concernés ont "manifesté" leur volonté de devenir français contre 44% en 96, 41% en 95 et 26% en 94.
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CITOYENNETE
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