26e année  N°153 MAI – JUIN  2018


République démocratique du Congo (RDC)

 La préparation d’une éventuelle élection présidentielle, reportée à plusieurs reprises depuis 2016, est l’occasion d’une polémique sur la double nationalité de certains candidats potentiels. Est particulièrement visé Moïse Katumbi, né au Congo d’un père grec et d’une mère congolaise, qui a détenu la nationalité italienne entre 2000 et 2017. La Constitution prévoit que la nationalité congolaise est « une et exclusive ». Tout Congolais prenant une autre nationalité perd automatiquement sa nationalité congolaise. Pour redevenir congolais, l’intéressé doit renoncer à sa seconde nationalité et faire une demande soumise à la sanction du gouvernement qui peut répondre défavorablement. L’application de cet article de la Constitution est à géométrie variable. Un moratoire voté à plusieurs reprises par l’Assemblée nationale permet à une centaine de parlementaires de conserver leur double nationalité et leur poste. 


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