LA LETTRE DE LA CITOYENNETE
NATIONALITE, DROIT DE VOTE DES RESIDENTS
ETRANGERS
Le 27/06/2001,
l'UDF tenait colloque ouvert aux non-UDF sur le droit de vote des étrangers
aux élections municipales, à son siège national.
A la tribune,
outre Michèle Tribalat, chargée de l'introduction, quatre
responsables de l'UDF (un député du Bas-Rhin, ƒmile Blessig,
le chargé de l'intégration, une conseillère régionale
Rhône-Alpes, le vice-président du Conseil général
du Rhône). Dans la salle, François Bayrou, Jean-Louis Berloo,
quatre représentants des trois collectifs pour le droit de vote
et environ soixante participants.
Sur les six
responsables UDF, dont il est question ci-dessus, un s'est déclaré
plutôt contre le droit de vote et cinq plutôt pour ou complètement
pour (en particulier Bayrou et Berloo). Bonne nouvelle.
Débat
très ouvert, puisque une heure d'intervention de la tribune et une
heure pour la salle dont une demi-heure pour les représentants des
collectifs.
La position
de Bayrou est arrêtée clairement. Puisque c'en est fini pour
la citoyenneté une et indivisible (du fait de la co existence de
la citoyenneté nationale et de la citoyenneté européenne)
et le lien citoyenneté/nationalité, autant faire une remise
à plat. Il est donc actuellement pour trois citoyennetés
: municipale (ouverte à tous), nationale (ouverte aux nationaux)
et européenne (ouverte aux ressortissants de l'UE).
Les arguments
souvent avancés : le vivre ensemble, la contribution des étrangers
au travail, le faible enjeu numérique (il ne faut pas avoir peur
de 3 % d'électeurs en plus), France lanterne rouge en Europe, la
pression des étrangers dans les zones où ils sont nombreux,
la longue durée de résidence de nombreux étrangers,
les nombreuses familles où les enfants ont le droit de vote et pas
les parents.
En conclusion,
l'UDF prendra position sur le sujet lors d'une réunion de son organisme
directeur, à l'automne 2001.
Pierre Gineste,
Nabil Azouz
Lettre de la Citoyenneté n°52 : SOMMAIRE
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