4€ 18e année N°103 JANVIER - FEVRIER 2010
donc de modifier en profondeur le code de la nationalité principalement fondé sur le droit du
sang (voir La Lettre n° 83). Le projet de loi accorde la naturalisation aux immigrés de la deuxième
génération, nés ou scolarisés dans le pays, et assouplit les règles de naturalisation pour la première
génération. Le texte prévoit également d’accorder le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales
pour tous les étrangers en situation régulière. Espérons que le gouvernement grec ne reculera pas
comme avait dû le faire, avec un projet comparable, la coalition sociaux-démocrates–Verts au
pouvoir en Allemagne en 1999.
Un sondage donne 65% de Grecs favorables à l’octroi de la nationalité à la deuxième génération et
50/50 pour le droit de vote. Les étrangers légaux et illégaux représentent actuellement 10% de la
population du pays. 50% d’entre eux sont Albanais.